21 janvier, 2019

Referendum d’initiative Populaire (ou RIP), Gilets Jaunes et Système Politique.

Il me semble raisonnable de commencer le papier de cette semaine par un rappel de ce qu’est la démocratie représentative qui a vu le jour en Grande-Bretagne, en 1689 à l’occasion de « la Glorieuse Révolution » qui donna au Parlement le droit de contrôler par le vote de l’impôt les dépenses de l’Exécutif (à l’époque le Roi, ou plutôt la Reine).

Comme en 1689, il fallait une semaine pour aller d’Ecosse en Angleterre les élites locales décidèrent d’élire des gens en qui ils avaient confiance pour défendre les intérêts des Gallois, des Irlandais, des Écossais à Londres.

La démocratie représentative était née et ce principe fut rapidement copiée et adaptée d’abord aux USA, puis en France et ensuite un peu partout dans le monde.

Deux difficultés apparurent très rapidement

  • La première fut qu’à force d’habiter à Londres, les représentants oublièrent qu’ils étaient Ecossais, Gallois ou Irlandais et devinrent des Londoniens.
  • La deuxième fût que le pouvoir central, à Londres, découvrit assez vite qu’il valait mieux envoyer des candidats de Londres directement qui se feraient élire sans difficultés localement, surtout s’ils arrivaient avec un gros chéquier, les chèques étant tirés sur la capitale en utilisant les impôts payés par la province.

La capture par le centre des candidats locaux couplée à la colonisation des candidats locaux par la capitale, tels furent toujours les deux écueils sur lesquels la démocratie représentative se fracassa souvent tout simplement parce que de représentation locale, il n’y en avait plus. Pour traiter le problème, les anglais qui voulaient que le système marche, passèrent donc d’un suffrage censitaire au suffrage universel (en 1928) pour finir par transférer une grande partie des pouvoirs politiques concentrés au centre à des parlements locaux, ce qui répondit au moins à une partie des problèmes.

 

Revenons à la France : le but des élites en France n’a jamais été de faire fonctionner la démocratie du mieux qu’ils le pouvaient mais de se maintenir au pouvoir quoiqu’en pense le Peuple.

Le but fût atteint avec la Constitution Bonapartiste et centralisatrice de la Vème en 1958. En France, depuis cette date, la situation de la représentation provinciale n’a cessé de se dégrader tant cela a été le but unique des classes dirigeantes puisque tout le monde sait qu’il n’y a de gens intelligents et compétents qu’à Paris.

Il me semble donc raisonnable ici de rappeler que notre système politique est passé maître depuis longtemps dans l’utilisation de toutes les astuces qui peuvent être utilisées pour vider la « démocratie représentative » à la fois de toute représentation et de toute démocratie.  Aux deux méthodes anciennes que j’ai mentionnées plus haut et qui ont été utilisées sans discontinuité depuis 1958, la classe dirigeante que j’appellerai « la Classe » a réussi depuis cinquante ans à :

  1. Enlever à la représentation démocratique des provinces-le parlement- tout pouvoir sur quoi que ce soit. C’est ce qu’à fort bien réussi la Constitution Bonapartiste de la V -ème République où le parlement de dispose d’aucun pouvoir. FAIT
  2. Remplacer les élus provinciaux par des envoyés de Paris, faute de quoi la commune, le département, la région seront abandonnés à leur triste sort puisque personne ne saura parler à l’exécutif qui contrôle la manne des subventions étatiques. La création de l’ENA a beaucoup aidé à cette mise au rencart des élites locales. FAIT
  3. Bâtir des systèmes électoraux qui permettent de rester au pouvoir même si l’on est largement minoritaire. En Grande-Bretagne, nous avons un système uninominal majoritaire à un tour : celui qui est en tête le jour de l’élection est élu et voilà tout. En France, nous avons un système à deux tours qui permet àtoutes les combinaisons d’état-major d’avoir lieu. Imaginons qu’un parti enregistre 40 % des votes et deux autres 30 % chacun. En Grande-Bretagne, le parti a 40% serait largement majoritaire. En France les deux partis à 30 % peuvent s’allier au deuxième tour pour éliminer le parti dominant en portant l’anathème sur le premier qui se retrouvera avec zéro député, ce qui finit par décourager les troupes…FAIT
  4. Demander à des amis fortunés, qui ont fait leur argent grâce au capitalisme de connivence d’acheter toutes les gazettes du pays, toutes les chaines de radio, toutes les télévisions de façon à ce que personne n’entende jamais parler des candidats qui pourraient mettre en cause le monopole des oints du seigneur sur le pouvoir.  FAIT
  5. S’assurer de la soumission des tribunaux pour utiliser le pouvoir des juges à bon escient au bon moment (cf. Affaire Fillon par exemple, exemple parfait d’un coup d’état mené avec l’aide des juges). Comme le disait l’un de mes professeurs de Droit à Toulouse il y a bien longtemps, « Il y a la magistrature assise, la magistrature debout, mais la plus utile au pouvoir a toujours été la magistrature couchée», les membres de cette magistrature-là étant les seuls à faire une carrière convenable, comme on le voit tous les jours. FAIT
  6. Faire passer des lois scélérates visant à empêcher la liberté d’expression, du type des lois mémorielles et demander à une autre partie de l’appareil judiciaire d’utiliser ces lois pour condamner toute forme de dissension.FAIT
  7. Contrôler l’appareil bancaire et financier pour bloquer toute tentative de révolte : FAIT
  8. Transférer à des copains non élus en dehors du pays des pouvoirs essentiels telles la surveillance des frontières, le droit des gens, la police de la pensée ou que sais-je encore, dans l’espoir que ces transferts feront comprendre aux manants qu’il est vraiment inutile de se rebeller puisque plus personne ne peut rien y changer dans le pays. FAIT
  9. Eliminer les leaders gênants : si un homme politique, tel Berlusconi, était assez sot pour s’opposer à « la Classe », alors on organisera un coup d’état et il sera remplacé par un Quisling de service de façon à calmer les velléités de retour à la démocratie que certains pourraient envisager. FAIT
  10. Ne jamais prendre en compte le vote du Peuple : si par malheur à l’occasion d’un référendum, un vote tournait mal pour la Classe, eh bien on passera en force comme monsieur Sarkozy l’a très bien montré pour la Constitution Européenne. Et bien sûr c’est ce que cette classe est en train d’essayer de faire en Grande-Bretagne aujourd’hui. FAIT

L’embêtant pour la Classe est que les citoyens commencent à se rendre compte que dans le fond la démocratie est devenue une espèce de théâtres d’ombres où les gens qui ont le pouvoir font semblant d’organiser des élections, le peuple étant supposé être dupe et croire que les résultats vont changer quelque chose. Hélas pour eux, nous sommes arrivés au moment où cela ne marche plus : Comme l’a dit Lincoln « On peut tromper une personne tout le temps, tout le monde quelque temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. ».

Nous y sommes.

Et donc si j’analyse la situation politique purement française, j’arrive à une conclusion toute simple : il y a bien longtemps que les français ne vivent plus en démocratie tant tous les pouvoirs ont été accaparés par une nomenclature qui a placé ses hommes à tous les points névralgiques et bloque tous les changements.

En conséquence, nous vivons dans une réalité économique et politique qui à peu à voir avec une économie libre ou une démocratie et tout à voir avec le genre de système qui fonctionne à la satisfaction de ceux qui détiennent le pouvoir en Sicile ou en Arabie Saoudite.

L’une des caractéristiques de ces systèmes est que la meilleure façon de s’assurer de l’obéissance des sujets (qui ne sont plus des citoyens) est de les maintenir dans la précarité et dans l’angoisse de louper la prochaine subvention que « not ’bon maitre » va nous envoyer de Paris.

Mais là, l’équilibre est très difficile à maintenir car il y a deux écueils à éviter.

  • Le premier est que pour des raisons incompréhensibles, une heureuse prospérité se mette à régner, ce qui pourrait donner aux manants l’idée qu’ils n’ont plus besoin de demander des aides à leurs bons maîtres à Paris.
  • Le deuxième est que la vis ait été trop serrée et que, crevant de faim et n’ayant plus rien à perdre, les mêmes manants se lancent dans une jacquerie et se mettent à pendre aux lampadaires ceux qui pensaient que les esclaves ne se révoltent jamais.

On le voit, le chemin est étroit et une erreur est vite arrivée…

Et c’est ce qu’est en train de découvrir monsieur Macron, qui a trop serrée la vis et se trouve dans la deuxième situation…ce qui a permis l’émergence d’un mouvement étonnant, venant des profondeurs de l’Histoire de France, le mouvement des Gilets Jaunes.

Car pour moi les gilets jaunes sont les descendants de ceux qui ont accompagné Philippe Auguste à Bouvines, Jeanne d’Arc à Orleans, ou de ceux qui sont montés dans les Taxis de la Marne ou suivis de Gaulle à Londres.

Et sur leurs ronds-points, ils redécouvrent la merveilleuse fraternité de ceux qui se revendiquent français, tout en faisant griller des merguez, ce qui est rigolo.

En fait, je crois fermement, comme le disait Bernanos, » qu’il y a une bourgeoisie de droite, qu’il y a une bourgeoisie de gauche mais qu’il n’y a pas un peuple de droite et un peuple de gauche mais simplement un Peuple de France ».

Les Gilets Jaunes représentent la France de toujours et la preuve en est qu’ils sont insultés sans arrêts par les chiens de garde de la Classe. Les media n’arrêtent pas en effet de nous dire qu’ils n’ont pas fait d’études, sont à la limite de imbécillité congénitale, sentent mauvais, sont grossiers et n’ont pas dents…

Je ne crois rien de tout cela car ils ont parfaitement compris que ceux qui leur ont volé leur droit de vote veulent maintenant les dessaisir de leur propre pays, la France. Et la grande nouveauté est que ce Peuple aujourd’hui SAIT qu’on l’a emmené en bateau et est en train de prendre conscience de sa force. Gulliver se réveille et veut se libérer de tous les liens qui l’enserrent. Et les nains ont peur…

Et je suis très ému de les voir vouloir défendre à la fois leur démocratie et leur pays. C’est ce que j’espérais depuis longtemps.

Et si j’avais un conseil et un seul à leur donner ce serait celui -ci : Ne vous dispersez dans vos demandes car une seule demande est essentielle : celle du referendum d’initiative populaire.

Par ce biais et par lui seul, vous pourrez reconquérir et vos droits et votre pays.

Ce qui veut dire que vos ennemis, qui sont aussi les miens, et qui sont regroupés dans cette horrible « Classe », vont TOUT faire pour vous empêcher d’obtenir ce résultat. Voyez ce qui se passe en Grande-Bretagne ou aux USA …Ils vont essayer de vous acheter, de vous diviser, de susciter la peur chez les plus craintifs, de faire monter des faux chefs chez vous qui vous emmèneront au désastre. Surtout, surtout restez Désunis sauf sur une chose : le référendum.

La seule demande que vous devez faire, c’est le Référendum d’Initiative Populaire.

Si vous l’obtenez ils sont perdus.

Si vous ne l’obtenez pas, la France est perdue.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

85 Commentaires

Répondre à Donatello

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  • zelectron

    23 février 2019

    (ce referendum est mort né) RIP . . . REQUIEM IN PACE

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  • Fucius

    6 février 2019

    J’ai été convaincu des vertus du RIP par feu Yvan Blot, sur Youtube, que je conseille à tous d’écouter intégralement.
    Aux jeunes je dirais: Ne trouvez-vous pas la démocratie représentative surannée à l’époque des réseaux sociaux ? Pourquoi des représentants ? Connaissent-ils votre avis ? est-il difficile de vous consulter directement ?
    À la droite: Jamais vos représentants ne reprendront les citadelles communistes que sont nos administrations, l’Endoctrinement National, notre presse-tituée, les acquis sociaux; mais qui s’opposera aux résultat d’un RIP ?
    Aux libéraux, j’espère qu’il n’est pas utile de prôner le RIP.
    À ceux qui craignent le rétablissement de la peine de mort: Tenez-vous tant que cela à ce que Michel Fourniret consomme les impôts de plusieurs contribuables pendant encore 20 ans? S’opposer au RIP pour cette raison, c’est avoir rompu avec la démocratie.
    Si la crise qui vient pouvait servir à instaurer le RIP, elle n’aura pas été vaine…

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  • Breu

    29 janvier 2019

    Belle démonstration en 10 points des dégats ! Le RIC est probablement un bon outil, et permetrait au pays de sortir de beaucoup d’ornières. Cependant, c’est un outil qu’il faudrait utiliser avec sagesse et déployer par étapes.

    Après en avoir discuté avec des amis Suisses (qui sont probablement le peuple ayant la meilleure expérience des référendum citoyen via leurs votations), il leur semblait que les français ne seraient pas capable d’utiliser le RIC tout de suite, ou tel quel.
    Que se passera-t-il lorsque l’on votera des avantages comme une nouvelle semaine de congés payés ? En 2012, les Suisses ont voté contre l’extension de 4 à 6 semaines de congés payés. Pour cela il faut un peuple mature, qui comprend que chaque dépense doit etre financée, et qui a appris à se responsabiliser et à choisir pour le « bien commun » plutot que pour son intérét personnel. Sans quoi l’on risque de passer de la tyrannie de la Classe à la tyrannie de la foule, et un bel outil démocratique sera invalidé par des premiers résultats catastrophiques.

    Dans le système Suisse on perçoit de bons restes de l’héritage d’un Jean Calvin, influence que la France a rejeté il y a 500 ans et qui s’est aussi partiellement infusée en Angletterre, en Hollande, en Scandinavie, aux USA (cf. les travaux de Max Weber). Je vois mal comment la France pourrait passer du jour au lendemain d’une passivité qui attend tout de l’état à une prise en main de soi-meme dans l’optique de servir le bien commun. Tout le monde ne peut pas s’expatrier à Londres ou à Hong-Kong comme Charles Gave, mais tout le monde devrait s’abonner à l’institut des libertés. Et peut-etre la Suisse devrait-elle nous envoyer des formateurs en mémoire des réformés français qui l’ont en partie construite…

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  • JM Lgl

    25 janvier 2019

    La semaine dernière, Envoyé Spécial a fait une spécial Glyphosate, regardée par près de 3M de personnes.
    Certainement convaincues en fin d’émission de la toxicité de ce produit.
    Le fait est que le consensus scientifique est très éloigné de leur reportage, et que leur caution scientifique (Seralini en tête) est discréditée aux yeux de la communauté scientifique.

    Le principe du RIP est d’accéder au référendum suite à une pétition signée par X% des électeurs.
    Les mieux rompus à ce genre d’exercice sont les assos/ONG gangrenées par l’extrême gauche (l’écologie aujourd’hui en France est avant tout politique).
    Ces gens savent, après des années de militantisme, manipuler les journalistes, et l’opinion.
    Il y a fort à parier que la plupart des référendums seront lancés par ces gens, sur les sujets/lubies propres aux assos d’extrême gauche.

    Pour en revenir au glyphosate, un référendum organisé demain sur le maintien des pesticides déciderait à coup de leur suppression.
    Sur le nucléaire, j’ai moins de certitude, mais le travail de sape de Greenpeace pour créer le doute et la peur (encore aujourd’hui en déposant un fumigène sur un site nucléaire) est très efficace.
    Que fait-on s’ils portent un référendum sur un sujet aussi délirant que « sortie du nucléaire en 10 ans », et que les électeurs disent « OUI ». On applique ?

    Combien d’électeurs liront les études scientifiques comme l’AHS sur le glyphosate ?
    Combien font la différence entre un MW et un MWh ?…

    Pour tout cela, le RIP conduirait à des décisions délirantes, et le plus souvent manipulées par des ONG-lobbies qui ont un calendrier et une thématique profondément hostiles au capitalisme, au libéralisme, et à la société techno-industrielle.
    La démocratie directe par référendum sur tout sujet n’est certainement pas une forme forte de démocratie.
    Une forme faible et manipulable, très certainement.
    Il y a mieux à faire pour faire rentrer les citoyens dans le processus législatif.

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    • Charles Heyd

      28 janvier 2019

      Il est loin d’être sûr que tous les référendums soumis au vote dans le cadre d’un futur RIC soient adoptés; quand ils, ceux que vous désignez et dénoncez à juste titre, auront perdu 1 ou 2 scrutins ils se calmeront d’eux-mêmes!

    • Alexandre

      28 janvier 2019

      @JM Lgl :

      Ce que vous dites est intéressant, mais votre prétention à représenter une « communauté scientifique » ou la prétention même qu’il existe une « communauté scientifique », me semble d’égale nature à l’ostracisme des ONG ou des militants politiques « de gauche » que vous décriez.

      La « communauté scientifique » est aussi une communauté politique, preuve en est votre soutien à l’industrie atomique, alors même qu’un tel soutien ne peut lui-même provenir que de l’ignorance politiquement construite à l’égard de ce qu’est le nucléaire..

    • Pascal T

      29 janvier 2019

      Pourquoi un tel mépris du peuple ? C’est vous, c’est nous aussi, le peuple ; professer cette absence de confiance dans le citoyen « moyen », c’est médire de soi-même autant que des autres (à moins de se considérer comme très supérieur … ce qui ne change rien : on ne comptera de toute façon pas plus !).
      Est-ce que c’est vraiment « mieux » de faire confiance aux « représentants » pour décider sans nous ? Nous avons maintenant la preuve du contraire : la réalité, c’est que le risque de bêtise et de corruption est encore plus grand dans cette caste, depuis qu’elle est devenue professionnelle, que chez les gens « ordinaires. » Le R.I.P. n’agravera certainement pas la situation : les manipulations ici dénoncées à juste titre (ONG, Bobos bien placés, lobbies…) ont DEJA eu lieu ! La « transition énergétique » par la taxation, le gaspillage éolien, l’engagement de sortir du nucléaire, n’ont pas eu besoin de pétitions et référendums pour s’imposer, les influenceurs ont parfaitement réussi à diriger les politiques. Et ne parlons pas des « sujets de société », tranchés d’avance dans les salons parisiens. Pour le glyphosate aussi la décision est déjà prise, c’est officiel, on ne chicane que sur le délai.
      Depuis des années, ce n’est pas le RIP, mais la « démocratie » représentative qui nous à conduits (je cite) « à des décisions délirantes, et le plus souvent manipulées par des ONG-lobbies qui ont un calendrier et une thématique profondément hostiles au capitalisme, au libéralisme, et à la société techno-industrielle. »
      Avec le R.I.P., on ne fera peut-être pas toujours mieux que le système actuel, mais ce qui est sûr c’est qu’on ne fera pas aussi mal, ce n’est tout simplement pas possible. Nous n’avons vraiment rien à perdre.

    • JM Lgl

      29 janvier 2019

      @CharlesHeyd : il ne faut pas mésestimer la capacité à la désinformation des « ONG » qui sont en fait des officines politiques déguisées, appliquant à tous les sujets la grille de lecture marxiste (des exploiteurs et des exploités, des méchants et des gentils : l’écologie, le veganisme, l’antispécisme, le féminisme, l’antiracisme, la politique énergétique, etc …).

      Ajoutez à ça les capacités de désinformation et manipulation de quelques Etats, et vous arrivez à une catastrophe démocratique.
      La démocratie directe, le référendum éternel, c’est la plus faible forme de démocratie.
      L’exemple suisse régulièrement donné doit être démystifié : la participation est en moyenne de 45%. Et la Suisse ne va pas bien grâce aux votations. Elle va bien malgré les votations. (l’exemple de la votation sur le choix chasseur Gripen est un parfait exemple de ratage complet).

      Le pire étant que la plupart des gens ont un avis très arrêté sur tout, y compris sur des questions qu’ils ne maîtrisent pas, voire celles auxquelles ils n’ont jamais réfléchies.
      Leur demander leur avis les flatte, et ils s’estiment légitimes à le donner.
      Pour ma part, je n’ai aucune honte à avouer ne pas être compétent sur la plupart des questions sur lesquelles le parlement doit statuer.

      Mais il y a une solution pour faire rentrer plus de démocratie et de citoyens dans la vie législative :
      imaginez un site internet .gouv.fr vous permettant, en tant que citoyen français inscrit sur les listes électorales, de vous porter volontaire comme membre de commission parlementaire, en cochant les sujets que vous souhaitez parmi une liste (disons pour ma part : finance, agriculture, énergie). Cela ressemble un peu au système des jurés d’assises.
      Pour chaque commission, de contrôle de la loi ou d’écriture de celle-ci, on compte quelques dizaines de parlementaires. On y ajouterait par tirage au sort, un certain nombre (à déterminer) de citoyens volontaires sur le sujet, qui en deviendraient membres de plein droit (pas juste des auditeurs libres !).
      De plein droit … et donc de plein devoir : la démocratie ne s’enrichit certainement pas d’avis donnés à la va-vite dans un isoloir, sans travail, réflexion, et analyse.
      Participer à une commission, c’est recevoir et lire en amont de celle-ci quelques centaines de pages de rapports sur la question, préparer les discussions avec les invités à la commission, rédiger les C/R, participer aux séances d’écriture de la loi, etc …

      Bref, TRA-VAIL-LER !
      Cela aurait aussi le mérite de montrer que le travail parlementaire ne se fait pas (qu’)en séance de questions-réponses, qui sont surtout une manière pour quelques députés « têtes de gondole » de se montrer.

    • Charles Heyd

      30 janvier 2019

      « travaillez, c’est le fonds qui manque le moins! » Je cite de mémoire (qui flanche)!
      Je ne fais que ça, travailler (Arbeit, pour les germanophones!), ma femme me le dit tous les jours!
      les ONG, elles ont infesté les gouvernements de Hollande et même avant lui, et à Bruxelles il n’y a que cela;
      par contre, je ne pense pas que les journalistes soient (beaucoup) influencés par les ONG mais plutôt par les (rares) propriétaires richissimes (Drahi, Bouygues, pour ne citer que ceux qui me viennent à l’esprit) des médias où ils officient, sauf peut-être le service public (France Inter en particulier) ou effectivement la gauchitude est de mise grâce à notre (chère) redevance et à nos syndicats indépendant s et défenseurs des faibles (d’esprit).
      Et quant aux complots des gouvernements étrangers (Poutine, quand ce n’est pas Trump, ou … Chavez), cela lasse un peu;
      je crains que « travailler » (ce ne serait-il pas un slogan à la Macron ou Sarkozy!?) ne soit pas suffisant! Un RIC ou RIP, c’est comme un couteau suisse, ça peut toujours servir.

    • Alexandre

      31 janvier 2019

      @JM LGL @Pascal T :

      Comment soutenez-vous le paradoxe de libéraux qui cautionnent et défendent l’industrie atomique communiste ?

      Serait-ce que vous soutenez une privatisation de l’industrie atomique ?

      @JM LGL :

      A mon sens le tirage au sort est une dictature et les tirés au sort finiraient soit par être instrumentalisés, soit par être assassinés.

      Vous qui êtes opposé aux éoliennes, apprenez que c’est justement par tirage au sort de populations au Texas que ces mêmes tirés au sort en venaient à acter le programme éolien public texan.. qui est ainsi désormais réalisé.

      Le fond du problème est culturel, médiatique et pluraliste.

      Chacun se croit compétent pour prendre position sur les questions énergétiques, alors que les seuls qui peuvent prendre position dans ce domaine comme sur bien d’autres, ne sont que ceux qui accèdent à des secrets autant militaires que politiques.

      Il n’existe pas de nucléaire civil, il n’existe que des fous qui instrumentalisés, corrompus ou incompétents et parfois tout cela en même temps, croient à un nucléaire civil..

      Il n’existe que la dictature de techniciens, d’ingénieurs qui se croient au sommet de leur jouissance alors qu’ils ne sont que les conformistes hautement diplômés du génocide.

      Tous, vous soutenez l’industrie atomique, comme le physicien Enrico Fermi qui pourtant mort d’un cancer à cause de la radioactivité, était jusqu’à la veille de sa mort certain qu’il allait inventer un remède à son cancer. Lui aussi se croyait doué et compétent en tous domaines, au point de se croire immortel.

      Le physicien Alexandrov fut assassiné à Madrid, l’histoire est écrite par les vainqueurs, l’histoire du nucléaire est ainsi écrite depuis 70 ans par les vainqueurs.

      Comment le citoyen, même éclairé, même ingénieur, même physicien, pourrait ainsi trancher cette question à partir de l’Histoire qui lui est ainsi racontée par les vainqueurs ?

      Seule une intelligence artificielle et pas de celles balbutiantes que nous avons encore sur terre, serait susceptible de trancher ces questions..

      Et c’est tout le problème, nous nous acheminons tout droit vers le royalisme d’une intelligence artificielle et sous le régime de cette dernière, est-ce qu’il y aurait encore seulement une place pour les humains ?

      Nous commençons même à inventer des voitures autonomes, mais y aura-t-il seulement encore des humains demain dans ces véhicules ou ces derniers deviendront-ils réellement autonomes ?

      Là encore, ce débat lui-même sur l’intelligence artificielle ne peut avoir lieu sur la place publique, car il y a trop d’enjeux, trop de secrets, militaires, scientifiques et l’histoire est encore écrite par les vainqueurs.

      L’Homme sera-t-il seulement demain lui-même, encore le vainqueur ?

  • hoche38

    24 janvier 2019

    Ce n’était pas hier. C’était le jour où on enterrait Pierre Bérégovoy. Un ami italien m’a fait remarquer que la supériorité de la France sur l’Italie était que le Capo dei capi y était élu au suffrage universel.

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  • Tonton Flingueur

    23 janvier 2019

    > La seule demande que vous devez faire…

    Qu’il y a-t-il à demander, à débattre et espérer d’une Classe dont entre autres les GJ ne veulent plus (« Macron démission! »), qui impose au peuple, par coercition, la force et la violence de sacrifier sa liberté afin qu’elle puisse jouir de la sienne?

    Quant aux cahiers de doléances… sommes nous au 21ème siècle ou au moyen age?

    Ceux qui y répondent souffrent ils du syndrome de Stockholm?

    > Si vous ne l’obtenez pas, la France est perdue.

    Le peuple surnombre la Classe.

    Ceux qui font partie de la Classe sont soumis à la même hiérarchie de besoins que le peuple et quelques autres qu’ils se sont imposés. Les deux peuvent probablement être ciblés avec succès et légalement si un nombre minimum de personnes productives décide qu’ils en ont vraiment assez:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins

    ce qui nécessitera également un niveau d’organisation, d’engagement et de courage plus important.

    Quoique, quoique…

    Selon une publicité qui passe à la télé, pour changer le monde il faut commencer par changer de slip.

    P.S. En face de Mr. Gave et Mme. Janson il y avait aujourd’hui dans l’émisssion de Frédéric Tadeï « Interdit d’Interdire » un econotriste et un ecolotriste:

    https://www.youtube.com/watch?v=9IiLUJV_FJU

    Répondre
  • A. KEROUREDAN

    23 janvier 2019

    Non au F.R.I.C (le Foutoir du Référendum d’Initiative Populaire), excellent moyen pour les élites d’enfumer le Peuple car la réponse sera dans la question. Trop facile !
    Il faut rendre le vote obligatoire et établir la proportionnelle intégrale aux élections à tous niveaux.

    Répondre
    • Patrick

      24 janvier 2019

      Hors de question qu’on m’oblige à élire qui que ce soit et même à voter tout cours si l’envie me prend de faire autre chose, allez vous faire voir !

      Obliger les gens qui crachent sur ce régime décadent, ou qui simplement s’en fichent, qu’elle idée ! Si vous voudriez le rendre encore plus médiocre que vous ne feriez pas autrement !

    • Charles Heyd

      24 janvier 2019

      je réponds à #Patrick car je ressens aussi et je comprends sa colère!
      je fais un pari, mais j’en ai déjà perdu pas mal; Macron consentira à rétablir le 90 km/h sur quelques tronçons de RN (RN4 par exemple entre Paris et Vitry le François) ou même si vous roulez à 130 vous ne mettez en danger personne; il introduira également une (petite, voire très petite) dose de proportionnelle pour l’élection des députés (faut bien faire une risette à Bayrou!); s’il est dans un bon jour on pourra même avoir un référendum (qu’on a déjà!) où lui seul posera la question (ceci réponds aussi à #Keroudedan)!
      je crois que les « grandes » réformes s’arrêteront là;
      et je suis pleinement d’accord avec vous, hors de question de rendre le vote obligatoire (question dont on parle beaucoup sur BFMWC et donc ce ne sont pas que des relents putrides!) surtout sans et même avec le vote blanc comme suffrage exprimé! Il faut avant cela réformer de fond en comble notre code électoral (modes de scrutin, vote blanc et majorité qualifiée).
      Mais pour cela il faut rester mobilisé! Courage camarades GJ, nous vaincrons!

    • Roma

      25 janvier 2019

      Vote obligatoire, c’est nourrir le monstre, c’est justifié, l’erreur par le droit. Qui a donc assez de folie pour valider par son bulletin, le choix d’un candidat choisi, nommé par d’autres qui ainsi vous l’imposent?
      Voter pour une personne qu’on ne connaît pas est faire preuve d’ignorance, il ne faut pas ensuite se plaindre proportionnelle ou autre.
      De Mélenchon à Marion Maréchal, ils sont tous déjà choisi pour nous, ils sont tous les rouages d’un système qui nous assassine.

  • Pouchkine

    23 janvier 2019

    Quand je vois le genre de guignol avec qui traine Mr Dupont Aignan (ref à l’autre idiot sur l’alsace lorraine), je me demande ce que vous êtes aller faire avec eux Mr Gave…

    La qualité de vos billets n’a rien à voir avec la guignolerie ambiante de la politique française.

    Et pourtant j’ai soutenu NDA depuis 2014.

    A bon entendeur.

    Répondre
    • Pierre

      24 janvier 2019

      @Pouchkine.
      Partiellement d’accord avec vous, mais néanmoins, s’il faut choisir quelqu’un, je pense que M Dupont-Aignan est effectivement le plus honnête.
      Ou alors, on ne choisit personne, on boycotte les élections, mais ça ne me semble pas satisfaisant non plus. Quant à voter avec mes pieds, je ne le ferai plus, à 57 ans je commence à fatiguer.
      On peut avoir l’impression (je l’ai souvent lu sur les commentaires de ce blog) que les Français sont d’indécrottables assistés d’extrême-gauche, qui attendent que l’état les prenne en charge. En effet, il y a une majorité qui se disent « anti-libéraux ». Mais si vous posez la question à l’envers, à savoir « voulez-vous une économie planifiée par des élites étatistes? », vous verrez que du coup, ils se sentiront beaucoup moins socialistes. La France est à droite par ses valeurs profondes, mais la confusion règne en maître.
      Je reste persuadé qu’en réalité, les Français sont libéraux, mais ils l’ignorent. Tout dépend de ce qu’on met dans ce terme. La plupart d’entre eux confond « libéralisme » avec « capitalisme de connivence », et ils sont contre. Moi aussi. L’IDL aussi (enfin, il me semble). On s’est fait voler le mot « libéralisme », c’est dommage, mais c’est un fait.
      Pour revenir à NDA et son parti, oui, ils se définissent plus comme « anti-libéraux », mais en fait ils sont surtout « anti-capistalisme-de-connivence », et ils sont anti-socialistes. J’admets qu’il reste beaucoup de scories ( notamment la notion saugrenue d’état-stratège), mais ce n’est pas du tout la partie principale du discours. C’est un choix par élimination, mais je pense que Charles et Emmanuelle Gave n’ont pas tort…

  • Blamont

    23 janvier 2019

    Hélas les gens ne sont plus des sujets mais des assujettis en attente de se réduire à un objet statistique.

    Répondre
  • Libre

    23 janvier 2019

    Les votations sur le modèle Suisse me paraissent impossible en France car la Suisse est majoritairement centre-droit et la Franc majoritairement extrême -gauche …Voir le programme économique de Mme Le Pen…On risque fortement d’aboutir à une situation de type Venezuela ou Argentine (Péronisme)…Tout cela devrait être encadré un minimum pour éviter ce genre de dérives…

    Répondre
    • durru

      23 janvier 2019

      Si la majorité des Français veulent vraiment aller dans cette direction, peu importe le système, on y pourra pas grand chose.
      Seulement, on fait vite l’amalgame entre le bruit de surface et les mouvements de fond. Lors des dernières élections, MLP et JLM n’ont pas eu de majorité ensemble, ni même avec Hamon. Ceux qui ont voté Macron n’étaient pas d’extrême gauche, que je sache… Ils sont bien extrémistes pour la plupart, mais de l’extrême centre, c’est complètement différent.
      Le référendum permettra aux gens de donner leur avis de manière bien plus circonstanciée, pas sur un programme complet, à prendre ou à laisser.
      Et la Suisse, elle est de droite parce qu’elle est prospère ?

    • Charles Heyd

      23 janvier 2019

      je rejoins #durru sur le RIP;
      en effet, le RIP ne sera pas, ne pourra pas être, un moyen de démocratie directe permettant de faire une loi, c-à-d l’écrire ou l’amender, on voit déjà ce que donne la discussion d’une loi au parlement avec parfois des milliers d’amendements; ce sera un moyen non violent et de plus démocratique pour dire au gouvernement « stop » voire d’annuler des lois « scélérates » ou caduques; c’est exactement ce qu’on fait les GJ avec la surtaxe des carburants;
      qu’on le veuille ou non, c’est au gouvernement et normalement au parlement de proposer des lois sinon je ne vois pas à quoi ils serviraient, mais le peuple doit pouvoir mettre son veto autrement qu’en allant dans la rue et casser; malheureusement la constitution ne prévoit rien d’autre que les rapports de violence;
      si les GJ m’avaient demandé de signer une pétition pour faire annuler cette augmentation de taxe et même la destitution de M. Macron au moyen d’un RIP, j’aurai signé et sans aucun doute des centaines de milliers d’autres Français; chiche que si un référendum sur cette destitution était prévu dans 6 mois Macron proposerait actuellement autre chose qu’un grand débat!
      Que la France soit « gauchiste » ou plutôt centriste ne change rien à l’affaire; Ch. Gave le répète suffisamment que le pouvoir doit respecter un certain nombre de règles intangibles (l’état de droit) sinon en effet on peut se diriger vers une situation à la vénézuélienne; ce n’est pas le RIP qui a conduit le Venezuela là où il est présentement mais un énergumène, digne émule ou plutôt muse, d’un certain Mélenchon!

  • Libre

    23 janvier 2019

    Les votations sur le modèle Suisse me paraissent impossible en France car la Suisse est majoritairement centre-droit et la Franc majoritairement extrême -gauche …Voir le programme économique de Mme Le Pen…On risque fortement d’aboutir à une situation de type Venezuela ou Argentine (Péronisme)…Tout cela devrait être encadré un minimum pour éviter ce genre de dérives…

    Répondre
    • Alexandre

      28 janvier 2019

      On peut aussi considérer que c’est grâce au RIP que la Suisse est devenue de centre-droit..

      Le RIP permet d’apprendre de ses erreurs et de les corriger..

      Regardez au Nouveau-Mexique, ils ont par RIP légalisé le cannabis.. je suis près à parier que dans quelques années face au désastre de cette politique ils vont provoquer un autre RIP pour restaurer une interdiction modulée du cannabis..

      Le RIP permet d’apprendre de ses erreurs au fil du temps, donc de créer un peuple de centre-droit selon le schéma politique actuel, alors que la démocratie purement représentative est l’erreur perpétuelle d’une poignée d’Homme devant une foule démagogue.

      Mais je suis d’accord qu’en France il faudrait y allait très progressivement et à partir de Provinces et des Communes pour entreprendre le RIP.

  • Ockham

    23 janvier 2019

    Excellent billet qui est de la veine de Luther transposé en politique. Comme vous l’avez fait remarquer et d’autres s’y mettent, il faut impérativement interdire à tout fonctionnaire toute éligibilité dans les assemblées publiques aussi modestes soient-t-elles. Depuis la 3ième république, la république des profs a couté suffisamment chères en idées éthérées et indécisions congénitales. C’est devenu pire avec cette école des scribes qui recrute des forts en thèmes incapables de traduire le monde. Mais jusqu’à maintenant le peuple s’est toujours laissé faire par ces gens à qui il ne manque que la perruque et la poudre pour faire éclater leur hypocrisie dans leur haine de l’argent ! Repassons le numéro de petit président crachant sur la finance à l’instar de l’arsouille fûtée de Vichy pour se faire élire! Deux clowns tragiques ayant bien vécus l’un 14 et l’autre 5 ans à nos frais pour une décadence. Le deuxième principe qui n’a pas été évoqué car s’il est aisé de le manier à science-po, il est beaucoup plus difficile à réaliser. La lecture des journaux suisses le prouve. Il s’agit du principe de subsidiarité. Faire faire aux assemblées élues territoriales ou spécifiques le maximum de ce qui peut être au mieux résolu à leur échelle et déléguer le reste plus haut. C’est vite dit car dans un monde dangereux, changeant rapidement en ce moment et globalisant malgré nous, le gentil principe de subsidiarité caressé dans une tour d’ivoire risque d’être mis à mal non pas par un principe mais par la nécessité d’une verticalité pour que l’ensemble non seulement se tienne mais surtout pour répondre rapidement à des contraintes non seulement planétaires mais de long terme. En d’autres termes et là je crois qu’il ne s’agit plus seulement de la France mais bien de l’Europe. Tout Européen est certes un national or il va falloir choisir d’être un Français européen ou un Européen français. Le Brexit, et son invraisemblable chaos mental ravageant le premier ministre britannique comme les Commons, montre que les Anglais -surtout les Anglais- sont une fois de plus en avance comme du temps de l’habeas corpus et la révolte du parlement. Le dilemme est inévitable pour nous aussi et que nous n’y échapperons pas. Je pense toujours que les Britanniques sont indispensables à l’Europe et je souhaite qu’il renonce à l’article « 50 ».

    Répondre
    • Charles Heyd

      23 janvier 2019

      J’aime bien le mot « subsidiarité » que j’ai mis du temps à bien assimiler! Et d’ailleurs, dès qu’il s’agit de comparer notre « démocratie », qui n’en est pas une, C. Gave le démontre brillamment ici, à la Suisse, on parle de ce qui se fait là-bas à l’échelon du canton, c.-à-d. au niveau de nos (super) régions ou des Länder allemands si vous préférez; j’ai été bercé par les discours sur la régionalisation depuis les années 80 (un certain Deferre en charge en ces temps immémoriaux) mais Macron a inversé la tendance si jamais il y a pu avoir un début de décentralisation dans notre beau pays;
      Et dire que le même Macron, en supprimant le (quasiment) seul impôt directement visible pour nos concitoyens, la TH, mais parfaitement inique dans son mode de calcul et de disparité entre communes, allait être obligé de « taxer » tous les sans-dents en augmentant les taxes sur les carburants et déclencher ainsi la révolte des GJ, donne tout son sens à cette fameuse subsidiarité.

  • Pascal

    23 janvier 2019

    Votre analyse est brillante et c’est bien le RIP qu’il nous faut pour sauver la France.

    Néanmoins, je vois d’une manière différente le moyen d’y arriver. Il faut que la SEULE demande des GJ soit la dissolution de l’Assemblée Nationale.

    Comme la grande majorité des Français est favorable au RIP et aux GJ, il faudra ensuite faire une grande campagne aux législatives qui suivront pour n’élire que des candidats qui s’engageront à voter pour le RIP dès leur élection.

    Sinon, je crains que le RIP made in Macron ne continue à n’être qu’une inscription sur les pierres tombales anglo-saxones.

    Répondre
  • Dini

    22 janvier 2019

    Je ne peux qu’être d’accord avec vous

    Mais comment vaincre l’État français? Selon moi la révolution est souhaitable mais impossible.

    Ils disposent de moyens colossaux. Contrôlent le système financier, médiatique, militaire… les médias sociaux. Et l’ironie, c’est que nous les finançons même lorsqu’on se déplace pour manifester!!

    De plus, aux gilets jaunes manque une autre partie de la masse oppressée. De nature plus véhémente, d’origine plus orientale et basanée. Cette population serait d’une aide déterminante, elle manque à l’appel… surement par lâcheté, par peur ou ignorance. Mais elle n’est pas moins concernée par les injustices que le sont les gilets jaunes.

    Je définies Gilets jaunes comme une partie de (souche + branche)
    Ce groupe est en réalité affaiblie par une division séculaire. Qui comme depuis nombre d’années profite au système.

    Je souhaite aussi voir un renversement de pouvoir, mais je n’y crois pas vraiment.

    Bien à vous

    Répondre
    • Alexandre

      25 janvier 2019

      Le pont avec les « basanés » fut fait lors de Jour de Colère en 2014.. avec la mouvance Dieudonné.

      Pourquoi disent-ils que la « quenelle » est un geste antisémite, alors que sa signification est bien moins évidente que cela ?

      Pourquoi, Alain Jakubowicz par racisme contre les noirs et contre Dieudonné en particulier, a-t-il inventé devant une justice corrompue que la « quenelle » serait selon ses termes « un salut nazi inversé » ou « une sodomie des juifs » ?

      Précisément pour que les « basanés » ne puissent pas s’associer aux gaulois réfractaires.

      Le message de la république est qu’il faut renvoyer les « basanés » à l’antisémitisme de leurs communautés d’origine, qu’il faut essentialiser le « basané » pour qu’il ne soit en faisant la « quenelle », qu’un antisémite.

      La république joue ainsi avec le feu de l’enfer et elle s’y brûle déjà sans même le comprendre.

      Mais les français ont compris cela.

      Aussi, plus ils dénonceront la « quenelle », plus les citoyens feront la « quenelle » et plus les gilets jaunes seront populaires.. non contre les juifs, ni pour soutenir un quelconque antisémitisme, mais pour la chute du mur de Berlin de l’instumentalisation antifasciste.

      En accusant la « quenelle » d’être un geste antisémite, alors qu’elle n’était que très marginalement un geste antisémite, ils en ont fait un geste d’insurrection pour la liberté d’expression et contre le racisme.

      Cela ils sont inaptes pour le comprendre.

      Ils font la même chose avec l’écologie, ils veulent éviter à tout prix une union des écologistes, des libéraux, des « basanés » et des gaulois réfractaires.. aussi ils ont été très surpris lorsque les gilets jaunes ont manifesté dans les marches pour le climat ou les marches contre le nucléaire.. les citoyens ne tombent plus dans leurs pièges manichéens..

      Les gilets jaunes ne tomberont ainsi jamais dans le piège de faire des propositions politiques, de demander une révision de la politique de peuplement, de l’euro, de l’Europe, de l’islam, du mariage et de l’adoption pour les duos d’homosexuels, de l’abandon du nucléaire, d’une enquête parlementaire sur tout ce qui est pudiquement qualifié par lâcheté de « conspirationnisme ».. ils ne tomberont jamais dans ce piège.

      La grande roue des alliances politiques est en train de tourner et ceux qui se croyaient maîtres des horloges iront bientôt pointer leurs égos au pôle emploi ou dans les tribunaux, sauf à ce que précisément, ils ne sachent très vite encore retourner leur veste.

  • lomdebordeaux

    22 janvier 2019

    Je doute de ce qui peut ressortir d’une opinion trop manipulable et influençable au travers de R.I.C. Par contre on devrait assainir la représentation nationale de toute la fonction publique en rendant obligatoire l ‘incompatibilité su statut de fonctionnaire et de parlementaire

    Répondre
    • Sarcastik

      22 janvier 2019

      Les ficelles pour manipuler les petites gens ont l’immense vertu d’être visibles, là où celles qui conditionnent nos élus demeurent cachées.

  • Bernard

    22 janvier 2019

    Je préfère populaire à citoyen, citoyen c’ est trop gaucho. Tout comme république que la gauche utilise sans cesse comme si ils avaient honte de dire France.

    Répondre
    • Sarcastik

      22 janvier 2019

      Après l’inénarrable « militaire » de G. Clémenceau et le pontifiant « républicain » tatoué sur la fesse gauche de Manuel Valls, voilà « citoyen », un mot…

      …un mot de plus, qui fait perdre le sens de celui qui le précède !

  • AP34

    21 janvier 2019

    (suite de mon post précédent)
    Le mouvement des GJ est, dit-on, apolitique. C’est vrai globalement. Mais ceux qui le composent, qui font peut-être partie, en majorité, des abstentionnistes de la dernière élection présidentielle, pris individuellement, ont forcément une sensibilité politique.
    Des gens qui ont du mal à boucler leurs fins de mois croient forcément qu’il faut prendre l’argent aux riches. Dès lors, il y a gros à parier qu’ils sont en majorité de gauche, comme le sont probablement les rédacteurs de la lettre ouverte à Macron, susmentionnée.
    Ce qui serait une bonne raison pour leur apparente indifférence vis-à-vis de l’immigration et des problèmes qui y sont liés. L’immigration, chez eux, serait taboue, comme elle l’est à gauche en général, pour laquelle l’immigration est, au contraire, une «chance pour la France», vérité révélée qui n’a besoin d’aucune démonstration.
    Mais le RIC ne sera bien évidemment jamais mis en place – tout du moins dans des conditions où il pourrait devenir effectif, comme en Suisse par exemple –, puisqu’il saperait toutes les bases de la gouvernance actuelle. Pour ce gouvernement en particulier, et pour tous les gouvernements en général, le RIC est le « chiffon rouge » que l’on agite, selon l’expression du journaliste et polémiste Éric Zemmour.
    Il est probable, sinon sûr et certain, que le gouvernement va utiliser des faux-semblants pour enfumer une fois de plus ces braves citoyens qui vont sacrifier au débat national, au moins en ce qui concerne tous les sujets susceptibles de le fâcher (RIC, peine de mort, PMA pour toutes, rémunération des hauts fonctionnaires etc).
    Comme l’avait fait Sarkozy qui, lors de sa campagne victorieuse de 2007, avait certes innové en introduisant cette belle idée du Référendum d’initiative populaire, mais qui, de fait, l’avait cadenassé de telle sorte qu’il fût impossible à mettre en œuvre (sans oublier le résultat du référendum sur l’Europe, un os à ronger jeté au peuple, sur lequel il s’est royalement assis).

    Répondre
  • Philippe

    21 janvier 2019

    Le mouvement Gilets Jaunes doit impérativement choisir maintenant , c’ est a dire AVANT les europénnes de Mai si il reste un mouvement d’ HUMEUR – OPINION ou si il entre dans la lutte par la voie POLITIQUE .

    Si il reste un mouvement d HUMEUR-OPINION il s’ effilochera et et se fera hameçonné par une carabistouille législative , un hochet de referendum a trois etages ( le peuple reunit 5 millions de signatures pour un sujet de referendum qui soit CONFORME aux engagements internationaux de la France – c’ est a dire le respect des traitès europèens – et respecte aussi la Constitution ( donc rejet du mandat Impératif )
    Le parlement transmet pour mise en forme – le vote a lieu – le parlement doit confirmer ou infirmer ) Si ils infirme le vote du RIP alors il y a dissolution automatique du Parlement . Le RIP doit viser a obtenir que le dernier mot appartienne au peuple .
    En fait ce que vise Juppé – Edouard Philippe – etc c’ est de mettre sous surveillance le RIP/ RIC et d’ annuler toute forme de Mandat Impératif ( expressement interdit par la Constitution de 1958 ) .

    La seule voie praticable est de créer un parti des Gilets Jaunes , de la démocratie authentique , appelez le comme vous le souhaitez et d’ avoir un groupe de leaders issus de la société civile .
    Les Gilets Jaunes sont aussi un défi, une défiance de la classe politique actuelle.
    Donc a eux de se transformer en parti , avec statuts et leaders qui soient prets aux sacrifices de la crèation d’ un nouveau parti .

    Répondre
  • Alexandre

    21 janvier 2019

    A titre personnel je vous dirais que je suis assez partagé sur la question du RIP.

    Le RIP est ce vers quoi il faut tendre et le RIP en tous domaines devra être la conclusion de notre évolution institutionnelle, mais aujourd’hui proposer le RIP pour seule solution me semble périlleux.

    Tout d’abord, le RIP n’est possible qu’à la condition que l’Exécutif, le Législatif, le Judiciaire, les Médias et les Ecoles, soient pluralistes et démocrates.

    Mais lorsque ces 5 pouvoirs sont incarnés par les autocrates et les criminels que nous savons, alors, aucunes décisions prises par RIP ne sera jamais entérinée.

    Il y a en France le précédent de la constitution européenne, récusée par référendum et pourtant adoptée, puisque le Traité de la Lisbonne est à la virgule près la même chose que les parties I et II de la constitution européenne, qui contenait elle III parties. Seule la partie III relative à la planification collectiviste de l’économie européenne fut abandonnée, pour ne retenir que les parties I et II qui consacre la légalité légaliste d’institutions non démocratiques qui n’ont dans leurs fonctionnements rien à envier à la Chine de Mao ou à l’URSS.

    Ensuite, il y a le précédent du RIP californien sur le mariage et l’adoption d’enfants pour les duos d’homosexuels. Dans cette « patrie » des promotions homosexuelles, la peuple Californien à une écrasante majorité s’est prononcé contre le mariage et l’adoption d’enfants par des duos d’homosexuels.
    Les juges de la cour suprême ont politiquement décidé que ce RIP n’avait pas de valeur légale et ils ont avec force propagande et censure, obligé la Californie à instaurer le mariage et l’adoption d’enfants pour les duos d’homosexuels..

    Nous pourrions aussi citer pour revenir en France, le référendum local sur l’aéroport Notre-Dame des Landes, le peuple nantais souhaitant ainsi que cet aéroport soit construit, mais par l’Exécutif pour ménager les zadistes. Cette affaire est complexe et je ne crois pas qu’il faille prendre position pour un camps ou un autre, mais c’est un exemple qui démontre que le RIP n’est pas la solution miraculeuse qu’on attend.

    Enfin, nous pourrions citer le BREXIT. Que l’on fasse ou non revoter les citoyens ne changerait rien, que le BREXIT soit ou non vainqueur dans les urnes ne change rien non plus, à la dissociation qui existe entre le désir des populations autochtones et celui des populations allogènes, cela ne changerait rien à ce non-dit.

    C’est la raison pour laquelle la proportionnelle intégrale sans seuils, avec l’éventuelle possibilité pour l’Exécutif de « dé-proportionnaliser » par déciles la proportionnalité de cette Assemblée en cas d’échec à faire émerger une majorité, me semble être une réforme prioritaire à toutes autres.

    De plus les médias sont eux-mêmes une clef. Comme le disais Alexis de Tocqueville, la démocratie n’est pas un danger puisque les citoyens votent comme on leur demande de voter.

    Il me semble donc nécessaire que les médias publics ne soient pas privatisés, mais que leurs budgets soient renforcés et que leur direction soit assurée par une Assemblée du pouvoir médiatique elle-même élue à la proportionnelle intégrale.

    Et de la même façon, une Assemblée du pouvoir judiciaire elle-même élue à la proportionnelle intégrale devrait pouvoir avoir les pleins pouvoirs pour le management de la Justice.

    Chacun des 5 pouvoirs devant passer sous le contrôle d’une Assemblée élue à la proportionnelle intégrale et tous les 2 ans nous irions voter pour renouveler les sièges d’un de ces 5 pouvoirs (Exécutif, Législatif, Judiciaire, Médias, Ecoles).

    Et les écoles in fine devront passer sous le co-management d’une IA (Intelligence Artificielle), une sorte de royalisme du nouveau monde, car ce que personne ne comprend encore, c’est que l’IA est une forme de royalisme.

    Répondre
    • Marius

      22 janvier 2019

      Bonjour,
      la proportionnelle intégrale ne changera rien. Elle ne bénéficiera qu’aux dirigeants des partis politiques : en 2012 Mélachon s’est présenté contre Marine Le Pen à Hénin-Beaumont et il a été battu au premier tour (au second tour c’est Marine Le Pen qui a été battue) et n’a donc pu avoir un siège de député. Avec la proportionnel, il aurait eu ce siège. On voit bien que ce sont les dirigeants des partis qui profitent de la proportionnelle.
      Je préfère le vote par circonscription à un seul tour : c’est celui qui arrive en tête qui est élu. Pour éviter qu’il oit mal élu, il lui faut au minimum 25% des inscrits et s’il ne les obtient pas, aucun des candidats qui se sont présentés ne peuvent se représenter pour la législature. De ce fait les magouilles politiques doivent se faire avant. Cela évite les désistements pour faire battre un(e) candidat(e) comme en Haut-de-France ou en PACA (alliance Estrosi-Castaner). C’étaient des scrutins à la proportionnelle et cela n’a pas évité les magouillages.

    • Alexandre

      25 janvier 2019

      @Marius :

      Il existe plusieurs formules mathématiques pour faire la proportionnelle intégrale.

      On peut parfaitement imaginer une proportionnelle intégrale par circonscriptions et un système qui fusionne l’Assemblée Nationale avec le Sénat.

      Je m’explique.

      Chaque candidat devra intégrer la liste d’un parti politique, mais chaque candidat devra nominativement se présenter dans la circonscription de son choix.

      Aussi, seront élus sur chaque liste les candidats qui les uns après les autres obtiendront les meilleurs scores.

      Nous aurions alors un mode de scrutin hybride entre un scrutin de listes et un scrutin uninominal.

      Ainsi, il n’y a plus de tête de liste et les chefs de partis sont court-circuités.

      Exemple :

      LREM présente une liste de 577 députés sans ordre ni tête de liste, chaque candidat étant l’égal des autres. Chacun de ces candidats va se présenter dans la circonscription de son choix, chaque candidat se présentant dans la circonscription où il estime avoir les meilleurs chances de réaliser les meilleurs scores au premier tour.

      Puis, au moment du dépouillement les candidats qui auront réalisé sur une liste les meilleurs scores seront les premiers à être élus, jusqu’à ce que le pourcentage alloué à la liste soit épuisé.

      Ainsi, il n’y a plus de tête de liste.

      C’est un système certes un peu compliqué à expliquer et à faire comprendre aux citoyens, mais à l’usage je suis certains qu’instinctivement chaque électeur l’adopterait.

      Et s’il y avait réellement une impossibilité de trouver une majorité à l’Assemblée (ce dont je doute), alors l’Exécutif pourrait déproportionnaliser partiellement l’Assemblée.

      Par exemple, le président pourrait dire, que sera donc convoqué un second tour à l’élection législative et qu’au lieu d’avoir une Assemblée à 100% proportionnelle, elle passe à 95%, puis 90% de proportionnalité.. jusqu’à ce qu’une majorité puisse émerger.

      Il ne faut rien s’interdire, tout est possible en 2019.

  • breizh

    21 janvier 2019

    le jeu politique est mauvais, bien plus à cause de la médiocrité des joueurs que la qualité des règles.
    quand les règles sont vertueuses, c’est mieux, mais cela dépend toujours de leur application.

    Bref, vu la moralité de ceux qui nous dirigent, même avec un RIC ou RIP, je dure que cela change.

    si on regarde le modèle Suisse, en plus du référendum, il y a le poids des cantons qui fait contrepoids à celui de la confédération, soit une vraie décentralisation/subsidiarité.

    Et cela, les élites parisiennes n’en voudront pas d’avantage que le RIC/RIP.

    Répondre
  • AP34

    21 janvier 2019

    Bravo pour cet article !
    Ce que je trouve étonnant chez les gilets jaunes (GJ) est qu’ils ne s’emparent pas du sujet de l’immigration : en effet, dans leur récente lettre ouverte à Macron, il n’en est aucunement fait mention.
    Le sujet semble tabou parmi ces gens en jaune, comme il l’est et l’a toujours été dans les sphères médiatique et politique : droite molle, gauche et extrême gauche réunies. Et même au Front National (RN), qui a mis sur ce sujet beaucoup d’eau dans son vin.
    Le tabou s’est également exprimé par la suppression du sujet de l’immigration comme un des thèmes principaux du grand débat national qui s’ouvre très prochainement.
    Alors que l’immigration extra-européenne de masse, principalement musulmane, dont le flot n’a fait qu’augmenter depuis 40 ans, est la mère de tous nos problèmes hexagonaux : déficit en hausse, délinquance et criminalité en hausse, service d’ordre débordé, justice débordée, dégradation de l’enseignement, engorgement des services hospitaliers et sociaux etc etc.
    J’ai conscience que si le Référendum d’Initiative Citoyenne ou Populaire (RIC ou RIP), la demande semble-t-il prioritaire des GJ, était mis en place, la question de l’immigration serait probablement posée, encore que je n’en sois pas tout à fait sûr.

    Répondre
    • Dubitativus

      22 janvier 2019

      Tout à fait d’accord sur le fiasco migratoire qui détruit la France.
      Au début, il y a quelque temps, je n’avais pas d’opinion tranchée sur le sujet. Juste quelques doutes sur les injonctions officielles du vivre ensemble.
      Je me suis alors un peu renseigné et ce que j’ai découvert m’a glacé le sang.
      L’immigration africaine, qui officiellement est insignifiante, représente 40% des naissances (dépistage pré-natal de la drépanocytose).
      L’immigration musulmane, c’est 20% des naissances (statistiques sur les prénoms).
      50% des jeunes musulmans placent la charia au dessus des lois de la république (institut Montaigne).
      Les immigrés représentent 40% des 3 millions de jeunes de 15 à 34 ans sans aucune activité (rapport OCDE). Si on y ajoute les jeunes français issus de l’immigration, on est sans doute à 60%.
      90% des crimes et délits sont commis par des étrangers ou des personnes d’origine étrangère (rapport annuel de la gendarmerie).
      A Bruxelles, 90% des allocataires sociaux sont d’origine immigrée. Je gage que la situation est identique dans beaucoup de villes françaises.
      Il ne s’agit pas de stigmatiser les individus, mais d’acter la folie et l’échec de la société multi-culturelle.
      Compte tenu du stock et des flux, je crains qu’il ne soit déjà trop tard.
      Dans le meilleur des cas, nous nous dirigeons vers une société inégalitaire suite à l’arrêt des transferts sociaux devenus intenables, logée dans un état policier pour éviter que les affrontements entre des communautés qui s’ignorent, façon Etats-Unis.
      Dans le pire des cas nous aurons une guerre civile.

    • breizh

      22 janvier 2019

      je ne suis pas sûr que l’immigration en tant que telle est un problème (cf la Suisse avec ses 2 millions d’étrangers pour 6 millions de citoyens helvétiques).

      l’immigration dans la situation politique, administrative, fiscale, démographique de la France est effectivement devenue un problème.

  • A.Bois

    21 janvier 2019

    Bonjour, et merci pour vos avis …. Concernant celui du 21/01/19 sur le « RIP », fustiger est bien … expliquer est mieux … Je fais partie de vos lecteurs insuffisamment éclairés et informés de ces turpitudes … Voulez vous SVP détailler et préciser chacun des points n° 1 à 10 … Merci.

    Répondre
  • Sarcastik

    21 janvier 2019

    C’est drôle tout de même, cet acharnement de nos élites à donner raison à Mussolini :

    « On peut définir ainsi les régimes démocratiques : ceux dans lesquels on donne de temps en temps au peuple l’illusion d’être souverain, alors que la souveraineté véritable et effective réside en d’autres forces, parfois irresponsables et secrètes. La démocratie est un régime sans roi, mais avec de très nombreux rois parfois plus exclusifs, plus tyranniques et plus ruineux qu’un seul roi qui serait un tyran ». Extrait de la doctrine du fascisme, 1938.

    Bon, l’ami Benito proposait comme solution « tout dans l’Etat, rien en dehors de l’Etat, rien contre l’Etat » et on a vu où ça a mené mais justement, le RIC c’est « plus de peuple, moins d’Etat », ca pourrait donc marcher…

    Répondre
  • Bebas

    21 janvier 2019

    Brillante analyse. Grande clairvoyance. Bravo Mr Gave.

    Répondre
  • Aura

    21 janvier 2019

    Excellent article

    Un seul point sur lequel je diffère : La famille Gave, Charles et Emmanuelle, est très anglophile et à une vue très panglosienne du UK.

    Le système uninominal majoritaire à un tour est loin d’etre parfait car il empeche la création de nouveaux partis et enracine complètement les partis en place.
    D’une facon différente, vous pouvez avoir un parti au pouvoir étant minoritaire en voix grace au découpage des circonscription. Pas vraiment la vrai démocratie

    Et on voit bien le probléme ces jours ci avec le Brexit et les contorsions infinies de Theresa May

    Aussi, le UK a sa propre version de l’ENA. Oxford avec des résultats similaires

    Six des huit derniers Premier Ministres ont été à Oxford et le septième à Edimbourg qui est la meme chose. Donc 7 sur 8 . Presque pire que la France

    Répondre
    • idlibertes

      21 janvier 2019

      J’ai du mal à parler de vision Panglosienne quand on a habité plus de 20 ans dans un pays.

      Si quelqu’un est Panglos, c’est celui qui parle depuis son village français non?

    • Aura

      21 janvier 2019

      J’habite depuis 36 ans à Londres qui n’est pas le UK, je vous l’accorde.

      Dites moi si je me trompe , Je crois vous etes arrivé à Londres dans les années 70 avez quitté Londres dans les années 90. Vous avez assisté au passage de l’ère victorienne au 20eme siècle. Big bang and co, restaurants montants à la surface, etc.. etc..

      Le Londres et le UK de 2019 n’a plus rien à voir avec celui que vous avez quitté.

      D’ou je pense l’image « panglossienne » que vous en avez. Et c’est exactement le meme problème pour moi avec la France.

      L’image que j’en ai n’a plus rien à voir avec ce qu’elle est vraiment aujourd’hui comme me le font souvent remarqué les Francais vivant en France.

    • idlibertes

      21 janvier 2019

      NOn arrivé à Londres en 81 jusqu’en 00.

    • Aura

      21 janvier 2019

      Moi Janvier 1983 et toujours fidèle au poste. 🙂

      Si ils ne me renvoient pas après le Brexit -:(

    • Aura

      21 janvier 2019

      Et j’avais tort, les Anglais ne sont pas une nation d’épiciers.

      Theresa May vient juste d’annuler les £65 que j’aurai du payer pour pouvoir rester au UK.

      Phew, quelle générosité

  • El oso

    21 janvier 2019

    Superbe…

    Répondre
  • Martin

    21 janvier 2019

    Bonjour,

    Merci pour cet article – j’en suis venu à la même conclusion.

    M. Gave, puisque vous avez l’oreille de N. Dupont-Aignan, suggérez-lui ceci:

    Lors de la prochaine élection présidentielle, faire campagne sur une seule mesure:

    – Référendum de l’article 16 pour l’instauration du référendum d’initiative populaire aussi vite que constitutionnellement possible après l’entrée en fonction (ie. sans élections parlementaires – on s’en fout).

    – Démission immédiate après l’adoption du RIP.

    « Je suis élu, je propose le RIP, je démissionne. »

    On parle bien sûr d’un véritable RIP, à la Suisse, pas d’un machin bidouillé d’une façon ou d’une autre comme de beaux esprits nous en décrivent ces jours-ci.

    Je garanti la campagne gagnante.

    Ensuite, advienne que pourra. N. Dupont-Aignan sera entré dans l’histoire, et les français auront leur destin en main.

    Sincèrement,

    Martin

    Répondre
    • Martin

      21 janvier 2019

      Référendum de l’article 11, autant pour moi.

  • pucciarelli alain

    21 janvier 2019

    Cher Monsieur, je ne suis pas libéral, mais je suis parfaitement d’accord avec vous. Cordialement.

    Répondre
  • Hardy

    21 janvier 2019

    C’est en pompant menu
    Que Macron embruma
    Les sans dents les peign’culs
    Qui vivaient ici bas

    A force de pomper
    En sachant bien pourquoi
    les banquiers bien placés
    Qui l’avaient fait roi

    Dirent en cœur à l’élu :
    La pompe est magnifiée
    Nous en sommes sur le cul
    Vive notre protégé

    Drappé dans sa grandeur
    Et bien fort des louanges
    quand venue fut l’heure
    des comptes et des vendanges

    L’élu ne comprit pas
    Comme d’autres avant lui
    Qu’la vengeance est un plat
    Et qu’il serait bien cuit

    Répondre
  • Michel Geogel

    21 janvier 2019

    Je partage tout ce que vous dites, sauf la conclusion. Si le Ric est organisé par les hommes du pouvoir, les hommes du pouvoir manipuleront le RIC et son interprétation. Temps perdu.
    Dit autrement, le RIC sera insuffisant. Les hommes du pouvoir doivent être éliminés, chassés. Comme le faisaient les hommes des tribus primitives, comme l’a magnifiquement démontré Pierre Clastres et comme j’ai essayé de l’illustrer dans mes romans…

    Répondre
    • Donat

      21 janvier 2019

      Bien dit et tout Québécois sera pleinement d’accord avec vous. Celui qui contrôle la question contrôle le résultat.

    • durru

      21 janvier 2019

      Il y a pourtant quelque chose que j’ai du mal à comprendre… Dans RIC/RIP il y a la lettre « I », qui veut dire « initiative » (citoyenne ou populaire). Donc les auteurs de la question ne seront PAS les hommes du pouvoir.
      C’est précisément pour cela qu’ils font tout pour noyer le poisson à ce sujet.

    • Alexandre

      21 janvier 2019

      Alain Juppé est le premier promoteur du RIP. Rien que cela devrait nous mettre la puce à l’oreille.

  • Francis

    21 janvier 2019

    Les ancêtres des GJ tels que vous évoquez (Bouvines, Jeanne d’Arc, La Marne, De Gaulle) étaient des français qui se battaient contre un ennemi ou envahisseur étranger.
    Heureusement rien de tel avec les GJ.

    Les GJ font plutôt penser à des Comités de Salut Public en germe.

    Le RIP oui, à condition que les votants aient un intérêt partagé aux sujets traités par RIP, ex: le retour des frontières, la suppression du Sénat, pour ou contre l’euro…mais si le sujet est par exemple fiscal, il est clair que le RIP devient la « démocratie » de la foule, bien loin du principe que vous rappelez souvent: no taxation without representation.

    Répondre
    • marc

      21 janvier 2019

      C’est exactement ca, 50% des français ne payent pas d’impôts, donc ils sont pour un oui a l’ISF, puis quand ce sera pas suffisant, dans un monde socialiste ca suffit jamais, ils voterons, pour prendre tout a ceux qui gagnent plus de 5 000 euros, puis 4000 euros et ainsi de suite.
      Tant que les français penseront que c’est l’etat qui fait la richesse, plus on dépense, plus le pib monte, ou alors que si on emprunte a 0 % a la banque de France, on est sauve, on a plus d’intérêts a payer ! sans comprendre que cela crée de l’inflation et la monnaie perd de sa valeur. (moi je connais personne qui veut être payer en monnaie vénézuelienne).
      La France est trop ancre dans le communisme.

    • Charles Heyd

      21 janvier 2019

      #Francis: Jeanne d’Arc et DE Gaulle notamment ne se battaient pas que contre des envahisseurs étrangers; l’évêque qui a condamné Jeanne au bucher était bien français et De Gaulle a été condamné à mort par ses compatriotes! Et même à Bouvines ce n’était pas la France de quelques siècles plus tard qui luttait contre les Allemands ou les Autrichiens.
      Ecouter Zemmour à ce sujet: les élites françaises contre le peuple (français)!
      Bien sûr que le RIP doit être encadré mais pas dans le sens de Macron, c-à-d limiter le champ d’application de ce RIP; dans sa lettre aux Français il demande benoitement s’il faut rétablir l’ISF; il aurait aussi pu demander s’ils (les Français) préfèrent, ou pas, payer des impôts! Bref, plus démago, populiste selon ses propres mots, cela n’existe pas; il faudrait demander par exemple: êtes-vous pour le rétablissement de l’ISF ou une imposition plus lourde des hauts revenus (IRRP) ou des héritages, notamment ceux des grandes fortunes? Faut-il modifier et/ou moduler autrement la TVA plutôt que la CSG?
      Cela est justement le boulot des élites que de proposer et d’exposer les arguments pour et contre de telles propositions plutôt que de dire: « il n’y a pas d’alternative! »

    • Pierko

      22 janvier 2019

      RIP – Rest In Peace. tout est dit , fermer le ban!
      Ok je sors…

    • Charles Heyd

      22 janvier 2019

      #Pierko, vous voulez dire Requiem In Pace probablement?
      remarquez, cela revient au même; les Saoudiens disent « Peace Upon Him », en parlant du prophète!
      Mais je ne vais pas vous faire un mauvais procès en langue!

  • JLP

    21 janvier 2019

    Étant donnée la jalousie un peu maladive de beaucoup de nos concitoyens il me semble que la première loi à passer dans un RIP serait le rétablissement de l’ISF…?

    Sur un autre sujet, l’indépendance des juges du pouvoir politique et LE fondement de notre démocratie. Pourrait-on imaginer que des juges entretiennent un mur des cons en France ? Pourrait-on imaginer qu’une juge (par exemple Nathalie D.)condamne les prévenus (mettons Nicolas B.) de façon totalement différente en fonction de leur appartenance supposée à un parti politique ou à un mouvement citoyen ?

    Si vous répondez non aux deux questions Monsieur Gave a tort, sinon il a hélas raison.

    Répondre
  • Fred

    21 janvier 2019

    Bonjour Marc,
    Pas plus en France qu’ailleurs les gens sont heureux d’être assisté. Comme M.Gave l’exprime très justement, cet « assistanat » permet à nos maîtres de tenir en laisse une partie de la population. Beaucoup de français en ont pris conscience, les plus courageux d’entre eux (les gilets jaunes) le dénoncent ouvertement et en paie le prix à coup de flash ball et autres grenades…
    Fred

    Répondre
    • hugeus

      21 janvier 2019

      Je suis d’accord avec vous. L’assisté perd sa fierté et en veut à celui qui le rabaisse à la dépendance par son obole. Lire ou relire à ce sujet Orwel dans la dèche à Paris et à Londres.
      La « Voie » est de commencer par se sevrer de sa dépendance, cela est long et douloureux, mais permet de relever la tête. On n’a plus peur de perdre ce qu’on ne reçoit plus.

  • Hazard

    21 janvier 2019

    L’une des dernières phrases de votre excellent billet comporte une scorie. Pourriez-vous avoir l’obligeance de la corriger afin de rétablir le sens ? Mille mercis.

    « Surtout, surtout restez Désunis sait sur une chose : le referendum » .

    Répondre
    • eiram

      21 janvier 2019

      Ce n’est pas une coquille . Charles GAVE, si je peux me permettre de répondre à sa place, a bien dit « désunis » (sur tout le reste qui est secondaire), sauf sur le RIC, (qui est essentiel). On ne peut pas être unis sur tout, alors obtenir le RIC,ouvrira
      les portes aux autres revendications par référendum … En tout cas on peut l’espérer.

    • Charles Heyd

      22 janvier 2019

      Je réponds en fait à #eiram;
      il n’est jamais superflu de faire de l’explication de texte! Cela me rappelle mes années de lycée (4ème, 5ème) où on pratiquait cela beaucoup; C. Gave le pratique d’ailleurs aussi beaucoup et ce billet en est encore un parfait exemple; mais le sens d’un texte peut parfois échapper même à un esprit des plus avertis!
      un autre intervenant un peu plus haut (#A.Bois) demande aussi des explications sur les dix points (cochés) de Ch. Gave; il devrait aller aux grands débats animés par M. Macron! Celui-ci lui expliquerai facilement ces questions car c’est un grand communicant; dommage qu’il (Macron) n’ait pas eu cette qualité lors de la loi de finances portant sur l’augmentation du gasoil notamment, on aurait évité tous ces samedis de violences et de désordre!
      Très amicalement!

  • Donatello

    21 janvier 2019

    La Vème République a justement été bâtie pour que le Général de Gaulle puisse passer outre la « Classe ». Le but était de mettre un souverain issu de la Province qui dompterait les élites parisiennes représentées au Parlement. L’outil principal était le Référendum.

    L’élection du Président au suffrage universel a justement été instaurée pour que les élites n’élisent pas leur Président mais que ça soit bien le peuple.

    De quoi les gilets jaunes sont-ils aussi le symbole ?

    https://d3fy651gv2fhd3.cloudfront.net/charts/france-inflation-cpi@2x.png?s=frcpiyoy&v=201901150801a1&lang=all

    L’inflation fait son retour ou peut-être la stagflation.

    Répondre
  • JYM17

    21 janvier 2019

    Merci Charles pour cette demonstration argumentée d’une réalité triste : la France est une république bananière, mais ne devriez vous pas utiliser plutôt le RIC , car citoyen parait plus démocratique et moins lutte des classes que « populaire ».

    un lecteur fidèle.

    Répondre
    • Alexandre

      21 janvier 2019

      D’où vient le terme RIC ? Personnellement je ne le sais pas et cela m’intrigue.

      Avant cela nous utilisions tous le terme RIP, comme en Suisse.

      Le terme RIC n’est-il pas la marque de l’influence des Trotskystes et anarchistes ?

      Est-ce que le terme RIC et la notion même de « citoyenneté » qu’il suppose, n’est pas un concept marxiste sous-jacent visant à promouvoir précisément par le RIC, le lutte des classes et le rétablissement de l’ISF ?

      Le terme RIP me semble ainsi plus inclusif et dénué d’une appropriation politique collectiviste sous-jacente contrairement au RIC.

  • JYM17

    21 janvier 2019

    Cher Charles,

    comme d’habitude vous réalisez une excellente démonstration du pourquoi la France est une république bananière , cependant je préfère le RIC car le terme « citoyen « me parait plus participatif et moins lutte des classes que « populaire ».

    Courtoisement .

    Répondre
  • marc

    21 janvier 2019

    Le RIP dans un autre pays que la France,je dis oui, mais en France, pays de l’assistanat, on irais exactement vers le Venezuela, suffit de voir un peu sur les réseaux sociaux.

    Répondre
    • Charles Heyd

      21 janvier 2019

      Il parait même que le RIC ou RIP existe au Venezuela!
      Mais je ne pense pas que Chavez, paix à son âme, ni son brillant successeur en ait abusé!
      Nous aussi nous avons un référendum « partagé!? » mais il ne me semble pas qu’il y en ait tous les quatre matins!
      Le RIC, dans le fatras des propositions qui sortiront du « grand débat », risque de passer à la trappe de même que beaucoup, sinon toutes, les autres grandes réformes évoquées;
      je suis un partisan acharné du vote blanc comme suffrage exprimé mais même cette disposition ne sera probablement pas retenue; il ne reste alors plus qu’à se raccrocher au RIC comme le suggère Charles Gave et ce pour TOUTES les questions que peuvent se poser des citoyens d’une vraie démocratie; dire que les Français ne sont pas mûrs pour cela est aussi idiot que de dire que les Français, pardon les sans-dents, ceux qui ne sont rien et tous les fainéants de notre pays ne sont pas prêts pour l’IGV, l’impôt à la source et j’en passe et des meilleures.

    • Xavier

      21 janvier 2019

      Sur les réseaux sociaux, les gens qui ne travaillent pas sont en beaucoup plus grand nombre que ceux qui travaillent, d’où le biais gauchiste.

    • albundy17

      21 janvier 2019

      Rarement en désaccord avec Monsieur Gave, et tout à fait sur la même ligne que Marc, macron pourrait décréter le RIC demain, ça lui servirait pour poser plus d’état, plus de taxes, à la demande express du peuple (sic !)

      Les maires sélectionnés se rendant aux convocations du « grand débat » sont des ânes, ou des vendus. Qu’ils achètent leurs petits fours et champagne eux mêmes, et les partagent en famille plutôt qu’accréditer la campagne européenne de ce qui nous sert pas de président mais de royale altesse

    • durru

      21 janvier 2019

      Marc et Albundy17, si cette solution du RIC est aussi avantageuse pour le pouvoir actuel, pourquoi ne s’empresse-t-il pas à l’adopter ?
      Il y a de très nombreuses pétitions, avec des centaines de milliers de signatures (sinon plus), qui le demandent. Il n’y a strictement aucune raison de repousser l’échéance si c’est vraiment si bénéfique que ça.
      Peut-être changerez vous d’avis lorsque vous aurez une réponse satisfaisante à cette question…

    • duff

      21 janvier 2019

      durru a raison. Vu comment le petit cirque médiatique s’est immédiatement mis en marche pour dénigrer la pertinence du RIC/RIP il ne fait aucun doute que certains ont trop à perdre.

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