28 janvier, 2019

Revenons à nos moutons : comment gagner de l’argent sans travailler, mais en réfléchissant… Suite et certainement pas fin….

 

Lorsque qu’Emmanuelle et moi avons créé l’Institut des Libertés il y a plus de six ans déjà, nous n’avions qu’un objectif : permettre à nos lecteurs de devenir plus libres et l’une de nos convictions les plus fortes était que pour être libre, il faut comprendre le monde dans lequel nous vivons.

En termes simples, être libre exige de faire des efforts pour s’éduquer soi- même. Et dans la mesure de nos moyens, nous voulions aider à cet effort.

Allons plus loin : il est difficile d’être libre si l’on est dépendant financièrement de l’Etat. Comme le disait Dostoïevski : « l’argent, c’est de la liberté frappée »et donc, comme la dernière chose que l’Etat veuille ce sont des citoyens libres, chaque Etat n’aura qu’une ambition et une seule : empêcher chaque citoyen d’être indépendant financièrement, en créant toute une série de règlementations pour empêcher les assujettis de gérer librement leurs capitaux.

Nul donc ne peut être libre dans un monde ou l’information est contrôlée, et le moins que l’on puisse dire est que les efforts faits par ceux qui nous gouvernent pour « orienter » ce que nous avons le droit de savoir ou pas atteignent en ce moment des sommets.

Le lecteur remarquera en passant que tous ceux qui ont mis les peuples en esclavage ont toujours professé le mépris le plus profond pour l’argent (Savonarole, Robespierre, Staline, Hitler, Mao…). Ce qui les intéresse n’est pas d’avoir de l’argent EUX, puisqu’ils ils ont le pouvoir mais que VOUS n’en ayez pas, car votre argent vous permet de résister à leur folie, ce qui n’est pas la même chose. S’il y a une règle à respecter quand chacun exerce son droit de vote c’est donc de ne jamaisvoter pour quiconque dit du mal de l’argent, il est à peu près certain qu’il va réduire vos libertés en vous spoliant de votre capital, et donc vous priver des moyens d’être libres dès que vous lui auriez donné le pouvoir.

Heureusement, l’internet est arrivé et pour celui qui veut bien faire le travail nécessaire, toute information est à la portée d’un clic ou deux à condition de savoir où chercher.

Et donc ce petit papier va donner au lecteur une règle assez simple pour aider à gérer un capital durement gagné et que tout état normal va essayer de lui barbotter.

Imaginons que ce lecteur ait une épargne à placer et qu’il ne sache pas très bien quoi faire.

La première difficulté à laquelle il va se heurter va être : quel niveau de risque dois-je prendre ?

Et là il va se retrouver face à un véritable choix : dois-je acheter des parts de propriété, c’est-à-dire des actions, ou dois-je acheter des contrats par exemple entre l’Etat Français et moi, en achetant des obligations ?

La différence n’est pas mince : Si j’achète une action à 100, je ne suis pas du tout certain de jamais revoir mes 100. Elle peut monter à300, 400, 500…mais elle peut aussi tomber à 0.  Et le dividende de 2 ou 3 peut être supprimée du jour au lendemain si les affaires vont mal.

La façon de tourner cette difficulté est bien sûr de se diversifier et d’avoir une vingtaine d’actions en portefeuille

Si par contre j’achète un contrat à 100, je reverrai mes 100 à l’issue du contrat et en attendant je toucherai des intérêts, tout cela garanti par l’Etat français…

Et donc, apparemment le risque de tout perdre est beaucoup plus faible, sauf si l’Etat Français fait faillite ou que la France abandonne l’Euro.

Ma réponse a ce dilemme n’est pas de donner la réponse habituelle c’est à dire d’avoir moitié- moitié entre les deux, ce qui est synonyme d’incompétence mais d’apprendre à naviguer le cycle pour passer de l’un à l’autre en temps utile.

Je m’explique

  • Si vous achetez des actions, vous jouez de fait la croissance économique à venir.Vous êtes devenus un entrepreneur. Si la croissance s’accélère et donc que le chiffre d’affaires des sociétés dont vous êtes actionnaire est en hausse, tous les frais fixes (loyers, salaires, etc…) seront couverts sans difficultés et les profits (différence entre chiffre d’affaire et couts) vont exploser à la hausse, et vous serez gagnants.
  • Par contre, si l’économie ralentit, votre chiffre d’affaires risque de baisser et vos profits de s’effondrer. Il faut être rentier dans ces périodes.
  • Et donc, pour faire simple, quand l’économie se développe, il faut être en actions, quand elle se contracte, en obligations…

Brillante idée va me dire le lecteur, mais pas vraiment nouvelle.

Et en plus, comment vais- savoir, moi pauvre lecteur habitant du coté de Perpignan ou d’Alençon ce que va faire l’économie mondiale dans les mois qui viennent ?

Bonne question et voici la réponse.

Il existe un organisme international qui s’appelle l’OCDE et dont le but est de rassembler toutes les statistiques sur les économies du monde entier, de les rendre compatibles les unes avec les autres et de produire des « outils » mis gratuitement a la disposition du public.

Par exemple, il y a un outil dont je me suis beaucoup servi dans ma vie professionnelle qui s’appelle « les indicateurs avancés de l’OCDE » et que l’OCDE produit tous les moispour quasiment toutes les économies du monde.

Le but de cet outil n’est PAS de prévoir quoi que ce soit mais de signaler les points « probables » de retournement de chaque économie quelques mois à l’avance.

Et donc de savoir quand il faut passer d’entrepreneur à rentier et de rentier à entrepreneur…

Ce que montre le graphique ci-dessous.

 

Explications :

La ligne rouge, échelle de droite, c’est simplement l’indicateur économique avancé de l’OCDE pour la France, tel qu’il est publié chaque mois.

Si cet indicateur se met à baisser d’un mois sur l’autre, je me dis « ciel ! un retournement a la baisse de l’économie est possible et je demande à l’ordinateur d’hachurer le graphique en gris.

Dans ces périodes, il vat mieux être un rentier et donc, dès que du gris apparait, il faut vendre ses actions.

Dès que l’indicateur avancé se met à monter par rapport au mois précèdent, les hachurages cessent et il me faut redevenir un entrepreneur en achetant des actions.

Et comment je sais si ça marche ?

Les grandes maisons qui produisent des indices ont la bonté de calculer pour moi la rentabilité totale de 100 euros que j’aurais investi dans l’indice des actions françaises au moment de la création de l’euro (par exemple), en réinvestissant les dividendes à chaque fois dans l’indice des actions.

Parallèlement Meryl-Lynch me fait le même calcul au cas où j’aurais investi 100 en obligations de l’Etat français (entre 7 et 10 ans de duration), en réinvestissant tous les intérêts au fur et a mesure que je les touchais mais cette fois dans le marché obligataire français.

Et donc, il me suffit de diviser le premier par le deuxième pour me donner le ratio entre la rentabilité de l’entrepreneur et la rentabilité du rentier depuis les débuts de l’Euro et ce ratio c’est la ligne bleue.

Et miracle !

Quand l’économie va ralentir (graphique hachuré) il faut vite, vite devenir un rentier, puisque les profits vont baisser et que la rente risque de monter et quand l’économie, réaccélère, hop, chacun doit vendre ses rentes pour redevenir actionnaire.

Remarquons ici que depuis l’arrivée de l’Euro, celui qui restait tout le temps investi en obligations a fait presque DEUX fois mieux que celui qui est resté en actions (ratio a 53,6 échelle de droite).

Ce qui prouve qu’avoir été un rentier depuis que l’Euro existe a été plus profitable que d’avoir été un entrepreneur, ce qui explique pourquoi le gilet jaune est à la mode dans notre beau pays…

Bien entendu, ce savant calcul ne prend pas en compte les impôts qu’il faudra payer sur les intérêts, les dividendes, les plus-values, mais cela ne doit jamais être pris en considération tant il est vrai que l’Etat vous fera toujours de petits cadeaux fiscaux pour mieux vous ruiner, en vous incitant à acheter des saloperies (les obligations qu’il émet par exemple) que personne n’achèterait s’il n’y avait pas de sucette fiscale attachée.

Fort bien va me dire le (rare) lecteur qui m’a suivi jusqu’ici : mais comment je fais pour suivre ces indicateurs avancés ? Je ne suis pas comme vous, je n’ai pas de banques de données à ma disposition ni de logiciel pour traiter ces données…

Encore une fois la réponse est toute simple : Vous allez tout simplement sur le site de l’OCDE https://stats.oecd.org/index.aspx?queryid=6617et vous regardez chaque mois si l’indicateur pour chaque pays qui vous intéresse est en hausse ou en baisse par rapport au mois précèdent et vous agissez en conséquence.

Au jour d’aujourd’hui, l’Asie du Sud Est, l’Inde et la Chine sont en hausse alors que dans tous les autres pays l’indicateur avancé continue de baisser.

Ce qui semble indiquer que ceux qui veulent avoir des actions devraient les avoir en Asie.

Quant à avoir des obligations françaises ou allemandes, il faut vraiment être fou comme un lapin puisque la BCE a créé un faux prix pour ces valeurs et que leurs détenteurs sont certainsde perdre de l’argent dans les années qui viennent.

Si je voulais avoir des obligations en Europe aujourd’hui, je les aurais en Grande-Bretagne tant leur monnaie est sous-évaluée.

GO EAST YOUNG MAN

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

29 Commentaires

Répondre à ced

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  • ced

    10 février 2019

    Bonjour,

    Tout le monde parle de la future hausse des taux. Si les taux augmentent, les obligations baissent.

    A moins que vous ne parliez à court terme.

    Répondre
  • Remi Waltisperger

    8 février 2019

    Cher Mr Gave merci beaucoup pour votre article. C’est une vision tres intéressante de l’économie mondiale. Je n’avais jamais entendu ça. Comme vous le savez les particulier n’ont pas l’habitude d’acheter des obligations. que privilegier Monsieur Gave pour votre méthode entrepreneur vs rentier, des ETF ? des Fonds ? Faut il privilégier des obligations d’états ou d’entreprises ?

    Merci énormément les informations que vous donnez sont d’une valeur inestimable.

    Répondre
  • Tibo

    7 février 2019

    Bonjour,
    Je trouve vos articles/livres/videos tres interessantes, etant moi meme financier.
    Pourriez vous m’indiquer les indicateurs que vous utilisez pour votre ratio entrepreneur/rentier?

    Répondre
    • idlibertes

      7 février 2019

      La rentabilité du marché des actions contre la rentabilité du marché obligataire

  • Richard

    31 janvier 2019

    Bonjour

    Article intéressant, mais quelles actions acheter ? Autant en France, on voit bien les trucs pèpere genre Air Liquide, mais en Asie…
    Où pourrions nous trouver ces informations ?

    Et puis, à travers un compte titre ? Un PEA ? Le technicien de labo que je suis ne connait pas grand chose à ces choses là (je reste au PEL et livret A).

    Cordialement

    Répondre
    • Da Silva

      1 février 2019

      il n’a pas le droit de donner ce genre de conseil. Tu peux simplement chercher parmis les grands indices asiatiques les actions qui t’intéressent. Pour ta dernière question, je te conseille d’ouvrir un compte titre via un courtier en ligne par exemple (pour plus de flexibilité et plus de possibilités ) ou bien de manière plus classique via une banque.

    • Cédric

      10 février 2019

      Le comtes titre est dédié a l’ouverture des marchés extérieurs. Le seul bémol c’est que tu est directement taxé sur tes plus values de ce que j’ai compris.

  • Vincent Colot

    30 janvier 2019

    Bonjour M.Gave

    A en croire un récent rapport de recherche de Vanguard (se penchant sur la question de la possibilité de tirer financièrement profit des annonces surprises en matière de situation économique), votre approche serait sans doute moins pertinente pour ce qui est des Etats-Unis. A moins que simplement utiliser une information largement disponible soit plus profitable que de « jouer » les surprises ? Je vous laisse, vous et les fidèles de l’IDL, juges : https://www.etf.com/sections/index-investor-corner/swedroe-do-surprises-really-move-markets

    Répondre
  • Dinia

    30 janvier 2019

    Encore merci, très éclairant !
    Je ne savais pas qu’on pouvait se fier aux statistiques officielles de l’OCDE. Je suis peut être devenu parano à force de douter de tout 🙂

    J’ai une question svp : pourquoi vous dites la chose suivante:
    « Si je voulais avoir des obligations en Europe aujourd’hui, je les aurais en Grande-Bretagne tant leur monnaie est sous-évaluée »

    Pourquoi selon vous le Sterling est sous évalué ?

    Répondre
    • Da Silva

      30 janvier 2019

      Regarde ses anciens articles sur la parité de pouvoir d’achat. La livre sterling est sous évaluée par rapport a sa ppa

  • Da Silva

    29 janvier 2019

    Bonjour,

    Auriez vous également les liens pour voir la « rentabilité totale de 100 euros » investits en actions et en obligation également?

    Merci d’avance

    Répondre
  • slidescape

    28 janvier 2019

    Bonjour Mr gave,

    Merci pour votre pédagogie. Je ne suis pas un pro de la finance d’où ma question quelque peu candid…

    M’est-il possible au travers de ma banque en France d’investir dans des obligations anglaises ? Quel type de portefeuille dois-je ouvrir auprès de celle-ci?

    Merci

    Répondre
  • tonnick

    28 janvier 2019

    Bourbon et merci pour cet article fort intéressant. Je vois cependant une barrière majeure : la durée d’actualisation des données. A ce jour, la dernière donnée disponible est le mois de Novembre 2018, en suivant vos recommandations on serait passé à côté de la forte hausse des marchés actions depuis cette date… N’est-il pas possible d’avoir des données plus récentes?

    Répondre
  • Da Silva

    28 janvier 2019

    Bonjour M. Gave,

    Merci pour cet article. C’est grâce à ce genre d’article tout comme les autres de la même série que si demain il vous arrive quelque chose (ce que je ne souhaite pas bien entendu) nous saurons comment faire pour comprendre le monde et bien investir son épargne de manière autonome. Nous pourrons en effet « gagner de l’argent sans travailler, mais en réfléchissant ».

    Peut être le titre de l’un de vos prochains livres ? 😀

    Amicalement

    Raphaël

    Répondre
  • Bilibin

    28 janvier 2019

    Je suis justement un « young man gone east ». J’y ai passé près de 3 ans dans le cadre de mes études. J’y ai beaucoup appris et beaucoup grandi, une expérience très enrichissante. Je parle la langue couramment. Je n’aurais aucun mal à y trouver un emploi.

    Seulement voilà : je n’en ai pas envie. Ce n’est pas ici que je veux vivre. Ce n’est pas ici que je veux fonder une famille. Ce n’est pas ici que je veux que mes enfants grandissent.

    Mettre son argent là-bas, cela ne me pose aucun problème. Mais je suppose que malgré mon parcours je tiens plus de l’arbre que de bateau.

    Bien sûr, l’avenir de la France semble difficile et incertain, mais c’est peut-être des gens comme moi qui pourront aider à faire une différence, si petite et si locale soit-elle. Il viendra peut-être un jour où la situation se détériorera tellement que la fuite sera la seule option, et ce jour là, mes diplômes et mon expérience me rouvriront les portes de ce pays (quelle chance pour moi!). Mais ce jour n’est pas arrivé et je prierai pour qu’il n’arrive jamais.

    Répondre
    • Oblabla

      28 janvier 2019

      Article supprimé du site Contrepoints… Bizarre.

    • marc

      29 janvier 2019

      Pour comprendre la Chine, il faut etre sur place, ce n’est pas en venant 3 jours que vous avez compris comment ils fonctionnent.
      Il faut comparer la Chine a l’inspecteur Columbo, tout le monde le pense idiot, stupide, et en definitive il gagne a chaque fois.
      Quand vous etes en Chine, vos yeux vous montrent que ca grouille partout, les magasins, les chantiers de construction, les usines fonctionnent 7 jours sur 7 ( quand vous allez a Paris le dimanche c’est mort) le travail crée la richesse.
      Combien de pays sont capable de mettre un engin sur la lune ? encore plus sur la face cachée, cela devrait vous interroger comment est ce possible ?
      La Chine prefere paraitre faible pour ne pas être le grand satan (les USA), et elle y réussie sans meme utiliser son service de propagande, l’occident fait la propagande pour elle, voir la Video de « Louis Gave ».

    • Yves Montenay

      4 février 2019

      Merci Nevao d’avoir signalé mon article sur la Chine. C’est la synthèse d’articles précédents et ceux que ce ça intéresserait peuvent trouver des sources ou des arguments sur yvesmontenay.fr en recherchant le mot « Chine »

      je réagis aux autres commentaires en précisant que j’ai une vision nuancée de la Chine : d’une part il est normal qu’un pays de 1,4 milliards d’habitants où l’ordre public est assuré (hors politique) et où la population est normalement alphabétisée rattrape rapidement le reste du monde puisqu’il bénéficie quasiment gratuitement (500 $ pour un ordinateur ayant demandé un très grand nombre d’années d’ingénieurs pour être conçu) non seulement des techniques mais aussi des compétences en organisation du reste du monde. Donc dire qu’il n’y a pas de miracle ne signifie pas que je minimise son importance.

      Maintenant sur le court terme économique et boursier, nous sommes à un tournant. Jusqu’à présent le pays s’est développé par une libéralisation économique progressive. Ce processus est stoppé et même inversé (voir mes articles), ce qui va entraîner une méfiance des investisseurs privés aussi bien chinois qu’internationaux. Cela va s’ajouter à une moindre compétitivité salariale et aux problèmes démographiques.

      Jusqu’à présent le régime a évité ou caché ces ralentissements en arrosant l’économie de crédits pour des infrastructures peu rentables. D’où un fort endettement qu’il espérait diluer dans la croissance. Il tente le même remède aujourd’hui. Ça peut marcher une fois de plus mais ce n’est pas du tout certain. D’ailleurs la bourse y a fortement baissé depuis au moins un an. Est-elle au plus bas ? Je n’en sais bien sûr rien

  • JLP

    28 janvier 2019

    Comme toujours ce papier est intéressant pour qui veut essayer de sauver une partie de ses économies…
    Cependant, concernant les statistiques OCDE, je vois que l’indicateur Chine est entre 98,8 et 98,7 depuis plusieurs mois, ce qui ne semble pas très positif : y a t-il d’autres statistiques à regarder, ou mon interprétation est-elle fausse?
    Merci d’avance!

    Répondre
  • Gerldam

    28 janvier 2019

    Sauf erreur de lecture de ma part, le tableau dont vous nous avez gentilment donné le lien montre une baisse pour la Chine (en dessous de 100: 98,8 pour le dernier chiffre)

    Répondre
  • Anonyme

    28 janvier 2019

    Bonjour,
    Merci pour vos analyses pertinentes.
    Je trouve cela dommage que Mr le citoyen lambda soit obligé de faire des analyses poussées pour comprendre le bordel dans lequel nous vivons, et ou ce n’est la faute de personne. Pendant qu’il fait cela, il ne fait pas autre chose (comme créer de la richesse par exemple). Et s’il ne le fait pas, il se fait tondre. Pour votre cas, les analyses financières sont votre metier… (imaginez si tout le monde faisait ce metier, ce serait la famine ;-).

    Personnellement, j’aurais souhaité vivre dans un monde « normal » (ou le marché fonctionne) et simplement acheter de l’immobilier depuis 10 ans pour loger ma petite famille, mais je trouve complètement les prix pratiqués completement factices et déments (ce n’est que de la dette, merci les taux d’intérêt…). Le capital durement gagné ne vaut pas grand chose quand on voit la bulle des actifs.

    Pour finir, j’aime bien la comparaison que Ray Dalio fait avec 1937.
    https://www.boursorama.com/bourse/actualites/pour-ray-dalio-l-etat-du-monde-est-le-meme-qu-en-1937-87f6b3bd3f047674d70a747e4e2e169f

    Bonne journée

    Répondre
  • Robert

    28 janvier 2019

    Investir expliqué aux nuls en quelques mots… Merci M. Gave. Les années à venir vont être compliquées en Europe, et en France en particulier.

    Répondre
  • Emmanuel

    28 janvier 2019

    Bonjour à tous, pour ce qui est de la Chine, à l’université Renmin le 16 décembre, le professeur Xiang Songzuo conteste le PIB officiel et ose citer un chiffre très bas de 1,67% de croissance. La bourse a dé vissé de 40%.

    Répondre

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